Le Maroc se hisse à la 67ème place mondiale en IA selon le rapport CNUCED 2025

Le Maroc renforce sa position comme hub technologique régional

Le dernier rapport Technology and Innovation 2025 de la CNUCED révèle une avancée significative du Maroc. En effet, le Royaume se positionne désormais au 67ème rang mondial sur 170 économies. Cette progression confirme sa dynamique positive dans le domaine de l’IA.

Par ailleurs, cette évolution place le Maroc en deuxième position à l’échelle africaine. Il se situe juste derrière l’Afrique du Sud. Ce résultat témoigne ainsi des efforts déployés pour développer l’écosystème numérique national.

Des performances remarquables dans plusieurs domaines clés

Le rapport met en lumière plusieurs indicateurs encourageants. Tout d’abord, le Maroc occupe la 42ème position mondiale en recherche et développement. Ce classement reflète l’efficacité des politiques publiques en faveur de l’innovation.

Ensuite, le pays atteint le 33ème rang mondial pour le financement des projets technologiques. Par conséquent, l’accès aux capitaux semble relativement facilité pour les initiatives innovantes.

De plus, on observe une croissance de 35% du nombre de développeurs marocains en un an. C’est donc l’une des progressions les plus fortes au niveau mondial.

Ces résultats illustrent le potentiel du Maroc face aux défis de l’intelligence artificielle. Toutefois, des obstacles demeurent à surmonter.

Des défis structurels à relever pour pérenniser cette dynamique

Malgré ces avancées prometteuses, le rapport CNUCED identifie plusieurs axes d’amélioration. D’une part, le Royaume occupe la 111ème place mondiale en matière de compétences numériques. Ce classement révèle un déficit de capital humain spécialisé.

D’autre part, le Maroc se trouve à la 88ème position concernant les infrastructures TIC. Par conséquent, des investissements supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la connectivité.

Pour transformer pleinement son potentiel en résultats durables, le pays doit donc intensifier ses efforts. La formation aux compétences numériques avancées reste prioritaire. De même, le développement d’infrastructures modernes s’avère essentiel.

L’IA, un enjeu mondial marqué par des inégalités persistantes

Le rapport CNUCED dresse également un panorama mondial de l’intelligence artificielle. Ainsi, d’importantes disparités apparaissent clairement.

Premièrement, 90% des brevets liés à l’IA sont concentrés dans quatre économies seulement. Il s’agit des États-Unis, de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud.

Deuxièmement, moins de 5% des investissements mondiaux en IA bénéficient aux pays en développement. Cette répartition inégale freine l’innovation à l’échelle globale.

Enfin, des enjeux éthiques majeurs nécessitent l’élaboration de cadres de gouvernance transparents. Ceux-ci visent notamment à prévenir les biais algorithmiques.

Perspectives et opportunités pour l’écosystème numérique marocain

Pour capitaliser sur cette dynamique positive, le Maroc doit adopter une approche stratégique. Avant tout, il faut renforcer les programmes de formation en compétences numériques avancées.

Parallèlement, le pays doit accélérer le déploiement d’infrastructures technologiques de pointe. Cette modernisation concerne l’ensemble du territoire.

En outre, la promotion d’une IA éthique et inclusive s’impose comme une nécessité. Elle doit être adaptée aux besoins spécifiques du contexte marocain et africain.

Enfin, le développement de partenariats internationaux facilitera le transfert de technologies. Ces collaborations permettront également un meilleur accès aux innovations globales.

Dans ce contexte, le Maroc dispose d’atouts considérables. Il peut donc s’imposer comme un acteur incontournable en Afrique et dans le monde arabe.

Une opportunité pour la transformation digitale du Royaume

La CNUCED conclut son rapport avec une observation clé. En effet, les pays qui intégreront l’IA de manière stratégique gagneront un avantage compétitif déterminant.

Pour le Maroc, l’enjeu est donc clair. D’abord, il doit capitaliser sur ses forces existantes. Ensuite, il lui faut combler ses lacunes structurelles. Enfin, le Royaume peut faire de l’IA un puissant levier de transformation économique et sociale.

En somme, cette évolution s’inscrit pleinement dans une vision de développement durable. L’intelligence artificielle représente ainsi une chance historique pour le pays.

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