Le Maroc, en tant qu’acteur actif de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), explore des solutions technologiques innovantes, notamment l’intelligence artificielle (IA), pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques. Ce pays démontre un engagement croissant à utiliser l’IA comme levier de transformation durable. Voici des initiatives concrètes et des exemples vérifiés qui illustrent cette ambition.
Optimisation de l’utilisation des ressources naturelles
Article 3 IA
L’intelligence artificielle au service des objectifs de développement durable
Le Maroc, en tant qu’acteur actif de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), explore des solutions technologiques innovantes, notamment l’intelligence artificielle (IA), pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques. Ce pays démontre un engagement croissant à utiliser l’IA comme levier de transformation durable. Voici des initiatives concrètes et des exemples vérifiés qui illustrent cette ambition.
Optimisation de l’utilisation des ressources naturelles
Dans un pays où les ressources en eau sont critiques, l’IA est exploitée pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation. Le projet pilote “Irrigation Prédictive”, mené par l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), utilise des capteurs et des algorithmes pour optimiser l’irrigation dans les régions de Souss-Massa et Drâa-Tafilalet. Selon un rapport de l’ANDZOA (2023), ce projet a permis de réduire la consommation d’eau de 25 % et d’augmenter les rendements agricoles de 20 %. Dans le secteur énergétique, le complexe solaire Noor à Ouarzazate utilise l’IA pour optimiser la gestion de la production énergétique. Les algorithmes analytiques permettent d’ajuster en temps réel la production en fonction des données météorologiques, améliorant l’efficacité globale du système. Ces avancées contribuent à l’approvisionnement en énergie de plus de deux millions de foyers.
Réduction de la fracture numérique grâce aux technologies intelligentes
Le Maroc s’efforce de réduire la fracture numérique en exploitant les technologies intelligentes. Par exemple, le projet “Maroc Digital Rural”, coordonné par l’Agence de Développement du Digital (ADD), vise à connecter les zones rurales à des services en ligne éducatifs et médicaux. En 2023, l’ADD a lancé une plateforme à destination des élèves ruraux, permettant à plus de 30 000 élèves d’accéder à des contenus pédagogiques numériques. En parallèle, des solutions mises en place par des entreprises marocaines, comme Dabadoc, facilitent les consultations médicales à distance dans les zones sous-médicalisées. Selon un rapport de l’OMS (2023), ce programme a permis d’atteindre plus de 50 000 patients dans les régions reculées.
IA et politiques publiques environnementales
Le Maroc utilise également l’IA pour renforcer ses politiques environnementales. En collaboration avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), le programme “GreenAI” analyse les données environnementales pour surveiller l’état des sols et prévoir les zones à risque de désertification. Depuis son lancement en 2022, ce programme a été déployé dans les régions du sud pour guider les efforts de reforestation, avec près de 1,2 million d’arbres plantés.
Le programme “AI4Climate”, mené en partenariat avec le PNUD, utilise des modèles prédictifs basés sur des données satellitaires pour suivre l’évolution de la pollution urbaine et recommander des stratégies de réduction des émissions.
L’IA comme levier pour un développement durable inclusif
L’intelligence artificielle joue un rôle croissant dans la stratégie du Maroc pour atteindre les ODD. En optimisant l’utilisation des ressources naturelles, en réduisant les inégalités numériques et en soutenant des politiques publiques environnementales, le pays montre comment l’IA peut être un catalyseur de changement durable. Cependant, pour maximiser son impact, le Maroc devra continuer à renforcer les compétences locales, investir dans les infrastructures numériques et encourager la collaboration entre secteurs public et privé.
Réduction de la fracture numérique grâce aux technologies intelligentes
Le Maroc s’efforce de réduire la fracture numérique en exploitant les technologies intelligentes. Par exemple, le projet “Maroc Digital Rural”, coordonné par l’Agence de Développement du Digital (ADD), vise à connecter les zones rurales à des services en ligne éducatifs et médicaux. En 2023, l’ADD a lancé une plateforme à destination des élèves ruraux, permettant à plus de 30 000 élèves d’accéder à des contenus pédagogiques numériques. En parallèle, des solutions mises en place par des entreprises marocaines, comme Dabadoc, facilitent les consultations médicales à distance dans les zones sous-médicalisées. Selon un rapport de l’OMS (2023), ce programme a permis d’atteindre plus de 50 000 patients dans les régions reculées.
IA et politiques publiques environnementales
Le Maroc utilise également l’IA pour renforcer ses politiques environnementales. En collaboration avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), le programme “GreenAI” analyse les données environnementales pour surveiller l’état des sols et prévoir les zones à risque de désertification. Depuis son lancement en 2022, ce programme a été déployé dans les régions du sud pour guider les efforts de reforestation, avec près de 1,2 million d’arbres plantés.
Le programme “AI4Climate”, mené en partenariat avec le PNUD, utilise des modèles prédictifs basés sur des données satellitaires pour suivre l’évolution de la pollution urbaine et recommander des stratégies de réduction des émissions.
L’IA comme levier pour un développement durable inclusif
L’intelligence artificielle joue un rôle croissant dans la stratégie du Maroc pour atteindre les ODD. En optimisant l’utilisation des ressources naturelles, en réduisant les inégalités numériques et en soutenant des politiques publiques environnementales, le pays montre comment l’IA peut être un catalyseur de changement durable. Cependant, pour maximiser son impact, le Maroc devra continuer à renforcer les compétences locales, investir dans les infrastructures numériques et encourager la collaboration entre secteurs public et privé.